Paroisse et commune de Trizay. (jusqu’en 1835).
Selon l’étymologie des noms de lieux de France (Larousse), Trizay doit son nom à un propriétaire gaulois « Tritius », ce qui a donné Tarzei ou Tarzy en 1183. Cette origine gallo- romaine a été reconnu lors des évènements suivants :
Le village s’est ensuite appelé Trizi puis Trizé en 1250 et 1293 - Therisé en 1453 - Trizé de 1466 à 1558 - Treseium en 1626 - Saint Martin de Trizay au Perche en 1736 - Trizay au Perche en 1800 – Trizay Coutretôt Saint Serge à partir du 15 février 1835.
L’évolution de la population est la suivante : - 36 paroissiens en 1250 - 182 communautés d’habitants en 1558 - 170 communautés d’habitants en 1756 .
Dès 1293, Trizé dépend de la Châtellenie de Nogent, alors que Charles de Valois, Comte de Chartres, est comte du Perche et que Nogent le Rotrou a pour seigneur Jean II, duc de Bretagne.
En 1466, la paroisse de Trizé est réunie aux paroisses de Coutretôt et Saint Serge, qui dépendaient également de la Châtellenie de Nogent .
En 1558, Trizé est à nouveau indépendant et représenté à l’Assemblée Générale de Nogent.
Si au cours de la guerre de Cent Ans, les habitants de Trizé ont à souffrir de la dure occupation anglaise, les guerres de religion et surtout le banditisme dans les campagnes laissent de nombreuses traces, en particulier celles que font des centaines de reîtres qui sèment la terreur dans la commune .
A partir du XVII eme siècle, les seigneurs de Trizay sont ceux de la Gaudaine et de la Soublière (actuellement ruisseau d’Arcisses).
La Révolution française marque à nouveau les habitants, surtout à l’époque de la Terreur. Par exemple, le curé de Trizay, Jean Louis Doussineau, doit se cacher dans le pays ; il y a de durs moments d’insécurité dans les campagnes dus à l’immigration ou à l’envoi à l’échafaud de plusieurs nobles de la région, des épisodes de combats de la chouannerie qui engendrent exactions et répressions, ainsi que la saisie des biens ecclésiastiques ou féodaux vendus ensuite comme biens nationaux dans le district de Nogent.
Au XVIII eme siècle, un gisement de minerai de fer est exploité avec avantage sur les côtes de Chainville. Il tombe en désuétude à la fin du XIX eme siècle. Il y a deux moulins à eau sur la Berthe, à la Saurie et à Coutretôt, destinés à faire fonctionner les martinets pour battre le fer. On peut encore retrouver les traces des usines et fonderies de fer qui existaient à Miermaux, la Saurie et aux Petites Forges , où l’on rencontre encore des scories de fer.
Carte de la commune de Trizay en 1810